Mairie
30 , rue de la croix
88260 VIVIERS LE GRAS
Téléphone : 03 29 07 41 00
Fax : 03 29 07 43 84
E-mail : commune.viviers-le-gras@orange.fr
Maire
Horaire d'ouverture de la mairie
de Viviers-le-Gras
Le Lundi : de 14h00 à 16h30
Le Jeudi : de 15h00 à 19h00
Viviers-le-Gras
est une commune située dans le département des Vosges (région de
Lorraine). La ville de Viviers-le-Gras appartient au canton de
Monthureux-sur-Saône et à l'arrondissement d'Épinal. Les habitants de
Viviers-le-Gras s'appellent les Vivarois et étaient au nombre de 185 au
recensement de 1999. La superficie est de 9.1 km². Viviers-le-Gras porte
le code Insee 88517 et est associée au code postal 88260. Elle se situe géographiquement
à une altitude de 346 mètres environ.
Lavoir Empire
La route serpente
sur 9 km dans une forêt magnifique.
Village escarpé,
grimpant jusqu'à sa belle église du XVIème qui renferme une statuaire
très intéressante.
Plusieurs maisons anciennes et de beaux lavoirs couverts dont un
de style empire.
http://membres.lycos.fr/vampjawa/
Histoire
- Lors de la guerre
de Trente Ans, les Suédois, venus par l’Alsace en 1635, assiègèrent
le village voisin de Saint-Baslemont,
incendièrent Nonville
et pillèrent Bleurville.
Les Vivarois s’enfuirent et vécurent plus d’un an dans les forêts
avoisinantes, sous les roches. En 1637, les Suédois détruisirent le
village avant de repartir. Le village fut reconstruit dans la vallée.
- Une épidémie de peste s’est déclarée en
France en 1720. La maladie s’étendit dans tout l’arrondissement
de Mirecourt et atteignit Viviers où l’on déplora de nombreux
décès. Par crainte de la contagion les habitants de Viviers enterrèrent
leurs morts en dehors du cimetière, à côté de la forêt, cet
endroit prit le nom de Champ des morts.
- Lors de l'épidémie de choléra
qui ravagea la France au milieu du XIXe siècle,
on dénombra 32 victimes à Viviers pour la seule année 1854.
Patrimoine
- Le patrimoine religieux
- L'église comporte une partie romane du XIIe siècle
(le clocher) et le reste de style gothique
flamboyant de la fin du XVe siècle
et du début du XVIe siècle
siècle. Le trésor sacré a été saisi au dépouillement de l'an II
et comportait principalement des vases d'argent. Elle a été édifiée
en l'honneur de saint
Élophe, patron de la paroisse. A l'extérieur de l'église, au
dessus de la porte latérale, un cadran solaire a été tracé à une
hauteur d'environ 3 mètres.On peut remarquer l'inscription de la date :
1687, et des lettres : P.A.R.I.M.
- En 1936, l'abbé Cascaret, curé de la paroisse,
fit transporter deux statues, provenant de la cour du presbytère, de
chaque côté de la porte latérale de l'église. L'une, en pierre
dure, représente la Vierge et date du XIVe siècle ;
la seconde représente saint
Élophe, elle fut sculptée en 1600. En 1983, on déplora la
disparition de la statue de la Vierge ; par mesure de sécurité,
on décida d'installer l'autre statue à l'intérieur de l'église.
- La chapelle est la réplique de celle du Haut du
Roc. La première messe fut célébrée le dimanche 3 juin 1966 par
l'abbé Daval. Cette chapelle fut construite à côté de magnifiques
fontaines datant du XVIIIe siècle.
- Le moulin du bas
- Au début du XXe siècle,
son propriétaire, M. Rouvenach, entreprit des transformations dont il
pensait faire profiter son fils, mais seulement la guerre de 1914-1918
allait en décider autrement. Son fils ayant été tué au combat, il
décida de mettre en gérance son moulin pendant plusieurs années,
après quoi il le vendit.
- Le moulin du haut
- Son dernier propriétaire fut Ernest Rodier.
Comme il n'avait pas de descendance masculine pour reprendre la
meunerie, il ne fit pas de modernisations à son moulin et arrêta à
sa retraite en avril 1908. Après son décès, sa veuve quitta le
moulin pour vivre dans le village. Le moulin inhabité se détériora
et s'effondra petit à petit. En face, un bâtiment qui avait été
construit plus tard pour servir aux animaux a été racheté par M.
Ribière, qui l'a entièrement aménagé en une magnifique demeure.
- Fermes et maisons d'ouvriers
- Datées de 1714, de 1779 ou du XIXe siècle,
26 maisons figurent dans la base
Mérimée du ministère de la Culture
origine
Encyclopédie libre Wikipédia
|