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            Mairie 
      1 , rue du moulin 
      88410 BLEURVILLE 
       
      Téléphone : 03 29 09 02 53 
      Fax : 03 29 09 06 30 
      E-mail : mairie.bleurville88@orange.fr 
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
             
             
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
            Maire
       
             
 
             
             
      
             
Horaire d'ouverture de la mairie de Bleurville 
      Le Mardi : de 9h00 à 12h00 
      Le Jeudi : de 9h00 à 12h00 
      Le Samedi : de 10h00 à 11h00 
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
              
      
             
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
            
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
       
      
         
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
            Bleurville est une commune
      située dans le département des Vosges (région de Lorraine). La ville de
      Bleurville appartient au canton de Monthureux-sur-Saône et à
      l'arrondissement d'Épinal. Les habitants de Bleurville s'appellent les
      Bleurvillois et étaient au nombre de 359 au recensement de 1999. La
      superficie est de 20.4 km². Bleurville porte le code Insee 88061 et est
      associée au code postal 88410. Elle se situe géographiquement à une
      altitude de 270 mètres environ.
         
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
            Pittoresque
        village perché, cerné de forêts et dominé par son église Saint
        Pierre au gothique flamboyant. 
        Près de la place centrale, ancienne abbaye bénédictine Saint Maur
        : église XIème et XVIème avec crypte
        carolingienne du Xème. 
      
         
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
             
         
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
            
        - Histoire du village 
 
          (source Encyclopédie libre Wikipédia) 
      
             
  
      
            Le site de Bleurville est occupé
      depuis l'époque préhistorique. Un atelier de taille d'outils daté de
      300.000 avant J.C. a été découvert au lieu-dit "Rosière",
      proche de la Grande-Croix. Cette station de surface, surplombant les rives
      de la Saône, a attiré les premiers habitants en raison de son exposition
      plein sud et de son dégagement forestier. 
      
            
      
            A l'époque néolithique, la présence
      humaine nous est connu grâce à un lieu de culte celtique dédié au
      soleil. En effet, les "roches du Mulot", situées dans la vallée
      boisée du Gras entre Bleurville et Viviers-le-Gras, présentent des
      traces d'un culte solaire (svastika notamment). Elles furent christianisées
      durant le haut Moyen-Âge : de multiples croix pattées sont gravées
      dans le grès. Endroit magique fréquenté tout au long des siècles, les
      "roches du Mulot" (du patois "lo mulot" = le mulet) étaient
      encore au XIXe siècle le lieu de rencontre privilégié des amoureux.
      Selon la tradition locale, si la jeune fille qui mettait ses pieds dans
      les empreintes humaines gravées dans la pierre faisait trois tours sur
      elle-même, elle se mariait dans l'année. 
      
            Le développement du village à son
      emplacement actuel remonte à l'époque gallo-romaine. Les légions de César
      coloniseront progressivement les anciens territoires celtiques et, en
      particulier, ceux de la Lorraine du sud actuelle à la limite des cités
      leuques et séquanes. Aux Ier-IIème siècles, ils aménageront à
      Bleurville une villa dotée d'un établissement de bains luxueux :
      les fouilles menées au XIXe siècle ont permis de fixer son emplacement
      sur l'actuelle place du Prince avec des prolongements sous les immeubles
      qui l'entourent. Les substructions du bassin, des débris de colonnes, de
      mosaïques et d'objets divers ont été mis au jour. Il semblerait qu'à
      cette époque le village ne porte pas le nom de "Bleurville" :
      celui-ci apparaîtra aux IVe-Ve siècles avec l'installation d'un guerrier
      franc, Blederic, qui laissera son nom au futur Bleurville. Selon
      l'historien de la Lorraine, le bénédictin dom Calmet, Bleurville était
      dédié aux "bains" à l'époque gallo-romaine. 
      
            
      
            
            A partir du Xe siècle, l'histoire du
      village est marquée par une vie spirituelle intense liée à la
      translation des reliques des martyrs comtois Bathaire et Attalein. Au
      cours du Xe siècle, un clerc, Mérannus, fit construire une église
      carolingienne pour abriter les restes saints qu'il avait fait venir de la
      région de Faverney (à quelque distance de Bleurville, en Haute-Saône
      actuelle). 
      
            Dans la première moitié du XIe siècle,
      Raynard, comte de Toul
      et seigneur de Fontenoy-le-Château
      et Bleurville, fit bâtir sur l'église primitive de Mérannus l'église
      abbatiale Saint-Maur et y installa un monastère de religieuses bénédictines.
      Elles seront chargées d'animer le pèlerinage et la vénération des
      corps saints de Bathaire et Attalein. 
      
            En 1128, les femmes quittent l'abbaye.
      Le monastère devient un simple prieuré dépendant de l'abbaye
      Saint-Mansuy de Toul qui envoie des moines. Très tôt, la communauté des
      habitants s'émancipera de l'autorité du prieur et elle se dotera d'un
      maire et d'échevins qui géreront les affaires de la communauté
      villageoise. Cependant, le prieuré possédait la quasi-totalité des forêts
      du lieu en indivis avec le duc de Lorraine, ainsi que le four à pain
      banal et le moulin. Les habitants payaient au prieur et au receveur des
      comptes de la prévôté du Bassigny Barrois
      mouvant de Lamarche, des redevances pour l'usage du moulin, du four et
      de la halle. 
      
            
      
            Au spirituel, le prieur de Bleurville
      nommait le curé de la paroisse et se réservait le droit de célébrer
      l'office à l'église paroissiale. Le vicaire recevait la portion congrue
      et la dîme qu'il partageait avec le prieur. Des conflits s'élevèrent régulièrement
      jusqu'à la Révolution à propos du partage des offrandes des fidèles
      entre le prieur et le desservant. 
      
            L'église paroissiale
      Saint-Pierre-aux-Liens sera reconstruite au XVIe siècle probablement sur
      les bases d'un lieu de culte plus ancien (époque romane) sous l'autorité
      du prieur de Saint-Maur. 
      
            Jusqu'à la fin du XVIe siècle,
      Bleurville connut un développement économique lié à la présence des
      activités verrières de la forêt de Darney et de ses marges : de
      nombreux charretiers de Bleurville assuraient alors le transport du verre.
      La verrerie du Neufmont et de la Haute-Verrière, sur le finage de
      Bleurville, contribuèrent au développement du bourg. 
      
            En 1629, le prieuré de Bleurville est
      uni à celui de Varangéville - Saint-Nicolas-de-Port
      (Meurthe-et-Moselle). Ce sera le début d'un lent déclin :
      l'essentiel des revenus fut consacré à la remise en état de la célèbre
      basilique
      de Saint-Nicolas-de-Port ainsi qu'à la construction de la primatiale
      de Nancy. 
      
            La guerre
      de Trente Ans, qui ravagea la Lorraine au XVIIe siècle, n'épargna
      pas Bleurville. Les années 1635-1637 furent terribles : le village
      fut pillé et en partie brûlé par les soudards français, lorrains, impériaux,
      suédois. Les portes des églises furent enfoncées et les coffres déposés
      par les paysans furent dérobés. La peste anéantie la population qui se
      réduira à une poignée d'habitants dans les années 1660. 
      
            
      
            Il faudra attendre la fin du XVIIe et
      le début du XVIIIe siècle pour que le village se développe à nouveau
      et retrouve la prospérité d'avant les guerres. De quelques 1000
      habitants en 1626, Bleurville était passé à moins de 50 autour de 1640
      pour atteindre les 800 habitants en 1789. Le XVIIIe siècle verra le développement
      de l'agriculture, l'installation de nombreux marchands, de métiers liés
      à la transformation du bois et l'on s'intéressa même à l'exploitation
      de filons d'argent ! 
      
            Le XIXe siècle connaîtra la prospérité :
      l'activité agricole est prédominante avec une présence importante de métiers
      lié à l'exploitation du bois et de ses dérivés (sabotiers, fendeurs,
      merrainiers, charbonniers). Le commerce du bois et du bétail permit à
      quelques familles de s'enrichir offrant ainsi du travail à une foule de
      manoeuvres et de journaliers. 
      
            
      
            La commune enrichira son patrimoine :
      dès 1788, l'église Saint-Pierre est agrandie grâce à l'abbé Ricard
      qui était à la fois curé et maire de la paroisse. Au cours du XIXe siècle,
      afin de répondre aux besoins d'une population grandissante (1050
      habitants en 1850), le bourg se dote de nouveaux bâtiments et équipements
      publics : écoles, presbytère restauré, lavoirs et fontaines, rues
      pavées, nouveaux chemins ruraux. De nombreuses maisons seront restaurées
      dans l'esprit du moment et un vaste mouvement de nouvelles constructions
      marquera la physionomie du bourg. 
      
            Avec la révolution industrielle, un
      lent déclin démographique s'amorce dans la seconde moitié du XIXe siècle :
      l'agriculture et les activités forestières mobilisent moins de bras.
      Quelques bleurvillois s'expatrieront en région parisienne afin d'y
      trouver un travail (verreries François
      Théodore Legras à La Plaine-Saint-Denis par exemple). Certains émigreront
      même aux Etats-Unis afin d'y faire fortune... Une nouvelle activité
      semi-industrielle apparaîtra fin XIXe-début XXe siècle avec
      l'exploitation des bancs de grès (fabrique de meules Stoehr) puis, durant
      l'entre-deux-guerres, des carrières de granit favorisant l'installation
      de quelques tourneurs et carriers dans la commune. Après la Seconde
      Guerre mondiale, l'exploitation du bois se développe avec l'installation
      de scieries (Granget et Rollin). 
      
            
      
            Le village conserve quelques maisons
      paysannes traditionnelles typiques de la Lorraine méridionale (fermes à
      avancée de toiture, charri, porte charretière, linteau Renaissance,
      cheminée de cuisine monumentale, "poële" ou belle chambre) des
      XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle. 
      
            La Place du Prince, centre historique
      de la commune, accueille outre les écoles, une épicerie-boulangerie-pâtisserie,
      un café ainsi qu'une maison d'hôtes. Un garde-forestier occupe la maison
      forestier indivise entre l'Office
      National des Forêts (ONF) et la commune. Enfin, le bureau
      de poste, créé en 1909, fonctionne désormais sous la responsabilité
      de la mairie ; le bureau ayant été transformé en agence postale
      communale le 2 janvier 2009. 
  
            
  
             
  Quelques photos de Bleurville 
   
            
        
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
      
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