Le vitrail ......... les premiers essais d'un "vitrailleux"

La méthode Tiffany

 

Christian Thiébaut

 

 

 

Miroirs

 

 

Lampes Kitty

 

 

Lampes sur pied

 

 

 

 

 

Applique

 

Lampe bâteau

 

Lampe "Flash Mac Queen"

 

Arbre

 

Hippo

 

Lampe cochon

 

Sam Sam

 

 

Colombe

                        

 

Vitrail réalisé à partir d'une toile acrylique personnelle

 

 

 

 

 

La méthode TIFFANY :

Louis Comfort Tiffany (1848-1933), a été l’inventeur de la méthode du sertissage au cuivre. Il vécu en Amérique à la fin du XIXeme siècle. L’avantage de cette méthode c’est qu’elle ne nécessite pas un matériel coûteux et permet de travailler sur des surfaces courbes. Avec cette technique, on peut se permettre plus de fantaisie qu’en traditionnel, comme par exemple en utilisant des verres de fantaisie du type « Uroboro ». Le fait de ne pas avoir à respecter l’espace habituellement réservé au cœur de plomb améliore le rendement. Par contre il serait préférable de se procurer une meuleuse pour parfaire les bords des pièces de verres mais aussi afin de laisser un espace entre celles-ci pour le ruban de cuivre. Pour le bordage il faut recouvrir le bord du verre de façon égale et ceci pour chaque pièce. Lorsque tous les morceaux sont assemblés, on soude à l’étain les intersections. Une dernière vérification et ensuite il faut souder en suivant tous les bords et recouvrir d’étain toutes les parties cuivrées. Lavez pour rendre plus brillant le sertissage ou alors patinez-le avec un brunissant. Une fois cette technique maîtrisée, pourquoi ne pas s’essayer dans la création d’objets tels que des abat-jour ou autres sculptures.

 

La technique de la méthode Tiffany

Création de la maquette

La maquette est une esquisse très précise qui révèle la future apparence du vitrail. Elle est colorée, indique le tracé des plombs et fait fonction de référence tout au long de l'élaboration du vitrail. Souvent conçue au 1/10ème, cette maquette sert aussi de base au carton, qui lui représente l'oeuvre à la taille réelle. Le carton est dupliqué à l'aide de papier carbone en trois exemplaires : le premier pour le plan de travail, le second sert de gabarit ( les pièces sont découpés à partir de celui-ci ) et le troisième a un rôle de "sauvegarde". Les pièces sont numérotées sur chacun d'eux.

Coupe du verre

La découpe du verre se fait à l'aide d'un diamant ou d'un coupe verre. Le gabarit de la pièce est posé sur le verre et est reproduit fidèlement avec un stylo permanent puis découpé. Il convient alors d'égaliser les bords du morceau de verre obtenu en le meulant. La pièce numérotée est placée sur le gabarit du plan de travail et l'action est répétée pour chaque pièce.

Enrobage au film de cuivre et soudure

Une fois les morceaux de verre meulés et soigneusement nettoyés, les pièces sont serties d'un ruban de cuivre autocollant. Cette opération doit être réalisée avec minutie afin de garantir une adhésion parfaite. Le vitrail est alors prêt à être monté sur le plan de travail et sera maintenu par des clous. De la graisse à soudure est ensuite appliquée sur le cuivre afin de faciliter l'adhérence de l'étain. La soudure est effectuée d'abord par points puis recouvre intégralement le cuivre. Elle doit être réalisée avec soin afin de présenter une belle régularité et cet aspect "bombé" particulier

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En dernier lieu, il est possible de patiner cette soudure selon la couleur ou l'aspect souhaité, grâce à de nombreux produits.

 

 

 

 


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